Julien Greffier, du Gnis, liste quelques solutions concrètes utilisables à court terme pour faire face au manque de fourrage dû à la sécheresse.
Une des solutions pour palier les déficits d'herbe et peut-être de maïs serait l'implantation de prairies dès juin, voire juillet, après la récolte des orges. Mais « tous les éleveurs se posent la question au même moment, c’est normal » explique Julien Greffier, animateur au Gnis. Donc « il va falloir s’y prendre très tôt pour commander ses semences fourragères ».
Choisir des variétés plus résistantes à la sécheresse, réintégrer des légumineuses, des sorghos fourragers qui peuvent se pâturer plus jeunes, des espèces plus tolérantes comme le moha associé au trèfle d'Alexandrie ou le millet perlé, etc. Ce sont quelques pistes proposées par Julien Greffier. Il cite aussi bien sûr la valorisation des couverts environnementaux, ou la récolte des céréales immatures...
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