 Selon les études de la Commission européenne, un accord de libre échange avec le Mercosur se traduirait par un impact global négatif pour le secteur agricole européen. (© Terre-net Média)
|
« Je crois raisonnable d'assumer qu'il y a des divergences entre les pays de l'UE, ce qui se produit aussi au sein du Mercosur », a déclaré à la presse le président paraguayen, qui exerce la présidence tournante du marché commun de l'Amérique latine (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay, plus le Venezuela en phase d'adhésion). «
Mais nous sommes optimistes à propos des chances de parvenir à un accord », a-t-il souligné à l'issue d'une rencontre avec le président de la Commission européenne José Manuel Barroso à Bruxelles.
M. Lugo n'a pas dit quels pays latino-américains étaient divisés sur la manière et les objectifs des négociations avec l'UE. L'Argentine, très préoccupée de la chute de ses exportations, entend freiner la hausse de ses importations en général, une attitude que ne partage pas, notamment, l'autre géant agricole sud-américain, le Brésil. Il a rappelé que l'enjeu était la construction de la plus vaste zone de libre échange de la planète, qui regrouperait 750 millions de personnes.
« Nous savons qu'il y a des sensibilités »
A ses côtés, M. Barroso s'est dit « totalement d'accord » avec M. Lugo, qui effectuait la première visite à Bruxelles d'un président paraguayen. « C'est vrai qu'il y a des problèmes, c'est vrai que les discussions agricoles ne sont pas faciles, mais des progrès ont été réalisés », a-t-il ajouté. « Nous savons qu'il y a des sensibilités » diverses sur les questions agricoles « du côté du Mercosur aussi bien que du côté européen », a-t-il poursuivi, en estimant qu'il fallait « trouver des solutions équilibrées ».
Relancées il y a un an, après des années de blocage, les négociations entre l'UE et le Mercosur ont repris du 2 au 6 mai au Paraguay. Selon des études de la Commission européenne, un accord de libre échange se traduirait par un impact global « négatif » pour le secteur agricole européen, compensé toutefois par les gains attendus pour les secteurs de l'industrie et des services.
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
270 000 vaches dans le désert algérien, est-ce vraiment possible ? Un agronome décrypte
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
La prochaine génération de tracteurs New Holland T5S débarque au Sommet de l'élevage
« J’ai gagné presque un mois d’IVV grâce aux colliers de détection de chaleur »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
Comment préparer une vache à la césarienne
T. Bussy (FNSafer) : « Beaucoup de monde pense que la Safer, c’est opaque »
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole