Selon la Fédération nationale bovine la Commission s’apprête à ouvrir un contingent supplémentaire de viande bovine compris entre 100.000 et 300.000 tonnes, dans le cadre des négociations bilatérales de libre-échange.
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« Inconcevable » pour le syndicat qui s’agasse face à une commission européenne qui joue au jeu « du plus » : « plus » de normes exigeantes pour la production communautaire et « plus » d’import à bas prix sans normes de production ». La Fnb attend une intervention immédiate du Parlement européen et du Président de la République pour qu’ils « rejettent ces propositions ». « La viande bovine n’est pas une monnaie d’échange ».
A Bruxelles, le Copa-Cogeca « a mis en garde les eurodéputés contre l'impact catastrophique d'un accord potentiel dans le cadre des négociations de libéralisation du commerce entre l'UE et le Mercosur sur le secteur agricole européen ».
| Fnb/ Gie export : « Les éleveurs ne se laisseront pas imposer le diktat de certaines entreprises de l’aval de la filière. » La fédération nationale bovine juge « inqualifiable et révoltante pour les éleveurs » la décision de trois fédérations de la filière viande bovine (le Sniv, Coop de France et la Ffcb) de « s’opposer par courrier du 29 avril, à la création du "Gie Export" », projet porté par la section spécialisée de la Fnsea et l’Interprofession dans le but de dynamiser l’exportation, notamment sur pays-tiers, et d’améliorer ainsi le prix payé aux producteurs pour leurs animaux. « Cette position est une injure aux éleveurs. Elle est aussi une remise en cause de la parole donnée au ministre de l’Agriculture, qui avait défini en accord avec tous les partenaires cet objectif de dynamisation de l’export dans le cadre de la "feuille de route" pour la filière bovine en novembre dernier ». La Fnb « en appelle au ministre de l’Agriculture pour convoquer sans délai les fédérations opposées au Gie Export et obtenir une révision de leur position ». |
« Avec 86 % de nos importations de viande bovine et 70 % de nos importations de viande de volaille issues de ces pays, l'UE deviendrait dépendante d'une unique source externe en termes de sécurité alimentaire, ce qui la rendrait par là-même dépendante des décisions de ces pays en termes climatiques ou politiques », si un accord venait à être conclu, ajoute qui le président du Copa.
Et ces importations ne respectant pas les normes européennes élevées en matière de protection de l'environnement et de qualité, « il existe encore de nombreuses préoccupations quant aux aspects de sécurité de la production de viande dans ces pays, par exemple concernant la traçabilité ».

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