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 Les éleveurs de bovins viande font partie des bénéficiaires du bilan de santé de la Pac. (© Terre-net Média)
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Le redéploiement accroît de 6.900 euros les
aides du premier pilier perçues par les éleveurs d’ovins et de caprins, soit une progression de 56 % en 2010 par rapport à 2009 selon une étude d’Agreste. Le montant des paiements uniques des producteurs d’ovins augmenterait de 5.500 euros grâce au produit du découplage des primes à la brebis (2.200 euros) et aux droits à des
paiements uniques à l’herbe (3.100 euros). Parallèlement, les éleveurs ovins ne contribueraient que pour 1.200 euros au financement global des nouveaux paiements uniques. De plus, ils bénéficient des nouvelles aides couplées spécifiques aux ovins, qui s’élèveraient à 4.400 euros en moyenne.
Les aides du premier pilier versées aux exploitations spécialisées en élevage bovin laitier augmenteraient de 11 % en 2010 par rapport à la situation antérieure au bilan de santé pour atteindre 21.600 euros par exploitation. Le montant des paiements uniques progresserait de 21 % par rapport à 2009, grâce au produit du découplage des aides aux surfaces, de la prime à l’abattage des bovins et à l’attribution de Dpu herbe, qui compensent très largement le prélèvement sur les aides couplées antérieures à la réforme. Les producteurs de lait en montagne bénéficieraient également de 600 euros par exploitation en moyenne au tître de l’aide à la production de lait dans ces zones.
Les aides destinées aux éleveurs de bovins viande augmenteraient de 7 % en 2010 à la suite du bilan de santé. Les exploitations professionnelles spécialisées en élevage bovin viande sont moins affectées par le découplage grâce au maintien d’une forte part couplée de la Pmtva et elles contribuent faiblement au financement des nouveaux paiements uniques.
Cette opération se solde donc de façon positive pour les éleveurs de bovins viande qui bénéficieraient d’un retour de 4.300 euros en moyenne par exploitation en 2010 au titre des paiements uniques aux surfaces en herbe ou maïs fourrager.
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Congrès de la Fno les 27 et 28 avril 2011
« Ce n’est pas l’aide qui fait les kilos d’agneaux, et la pérennité de l’élevage ovin ne pourra pas se faire sans une production compétitive ! » Dans un communiqué paru le 18 avril 2011, la section spécialisée ovine de la Fnsea annonce que « le prochain congrès de la Fno "Quelle reconquête ovine pour l’après 2013 ?" se tiendra les 27 et 28 avril à la Pommeraye (49), en Pays de Loire ». Il « sera l’occasion d’imaginer la Reconquête Ovine après 2013 ». « La Fno souhaite également saisir l’occasion pour mobiliser l’ensemble de la filière, afin de regarder ensemble vers l’avenir et vers un objectif commun : l’installation et le renouvellement des générations, un défi vital à relever rapidement ! » « La compétitivité passe d’abord par l’amélioration des performances techniques des élevages et c’est pourquoi nous avons entrepris de rénover l’appui technique. Le prix doit aussi rester le maillon fort du revenu des éleveurs, et pour cela la filière s’est engagée dans la voie de la contractualisation. »
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