« Aujourd'hui les protéines végétales ont une réelle valeur. Les coproduits issus de l'alimentation humaine prennent chaque année un peu plus d'importance dans l'alimentation animale » explique Guillaume Prioult directeur régional chez Margaron, une société forte de 35 années d'expérience dans l'
alimentation animale et la livraison de coproduits aux éleveurs.
Les drèches pour le lait, les pommes de terres pour le TP
Les drèches issues des brasseries, riches en protéines, se substituent aux tourteaux. Insérées dans la ration, elles permettent de gagner en lait, mais ont tendance à diluer les taux. Les co-produits issus du maïs et les pommes de terre apportent de l'énergie, idéales pour l'engraissement. Surprenant, les coques de cacao, distribuées à petites doses, améliorent le taux protéique.
« Les industries agro-alimentaires trient de mieux en mieux leurs sous-produits lors des processus, ce qui nous permet d'obtenir des produits homogènes aux qualités nutritionnelles connues. Les tables d'alimentation prennent compte les coproduits, les éleveurs peuvent donc calculer avec précision les quantités à apporter dans la ration » commente Guillaume Prioult. « Chez margaron nous insistons sur le conseil en alimentation apporté par nos commerciaux aux éleveurs, que ce soit en termes de choix des coproduits comme des quantités à intégrer dans la ration. Nous nous adaptons au degré de technicité de chaque éleveur.»
« Les prix des coproduits sont indexés sur ceux des matières premières mais la fluctuation reste moindre. Nous travaillons avec des fournisseurs des quatre coins de France et même d'Espagne. Grâce à cela, nous sommes en mesure de livrer des drèches partout en France. Nous livrons annuellement 300.000 tonnes d'aliment, mais il faut faire preuve de logistique afin d'optimiser les coûts de transports » relève le directeur régional de Margaron.
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