 Les paysans de la CP « sur la paille » à Paris en 2008 (© Terre-net Média)
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«Ce n’est pas écrit comme des contrats d’assurance ou de prêt en petits caractères et des annotations en bas de page mais les propositions de contrats de Lactalis font une dizaine de pages. Et il paraît que celles de Danone jusqu’à vingt huit », constate Josian Palach de la Confédération paysanne joint par Terre-net Média.
Mais le problème essentiel réside ailleurs. La CP constate que les documents parvenus aux producteurs de lait « laminent les droits syndicaux des paysans » et sont « déséquilibrés au profit de l’acheteur ».
« Faire cesser cette mascarade »
Dans un communiqué parvenu le 31 mars, le syndicat de Bagnolet demande « aux paysans de ne pas signer ces contrats tant que les clauses scandaleuses et liberticides ne seront pas retirées ».
« Nous en appelons à l’arbitrage du ministre de l’Agriculture : ils doit immédiatement intervenir pour faire cesser cette mascarade. »
Le syndicat de Bagnolet s’étonne de « l’envoi de dernière minute de contrats à prendre ou à laisser » et des dispositions qu’elles contiennent : « la renonciation au droit de grève, l’obligation de donner un mandat de facturation à l’entreprise et l’adhésion obligatoire à une charte gadget ».
La CP s’en prend aussi aux « modalités de détermination des prix, imposées par le contrat » qui « ne font référence qu’à la commercialisation des produits en occultant totalement le coût de production des éleveurs ».
A la lecture des premières propositions de contrat, le rééquilibrage des relations tel que l’envisage le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, rappelle la CP « livre » d’abord « pieds et poings liés les paysans à leurs acheteurs ».
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