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 Le Sorgho, plante en C4 se prête bien à la production de biomasse. (© Terre-net Média)
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La sécurisation d’un approvisionnement varié (effluents, déchets, bois, boues etc.) est un des enjeux majeurs pour réussir tout projet de
biométhanisation, avec le risque sinon de ne pas disposer suffisamment de biomasse pour produire la quantité de gaz nécessaire pour rendre l’investissement rentable.
Des cultures intermédiaires à vocation énergétique (Cive) pourront constituer une sécurité d’approvisionnement en palliant aux déficits d’autres sources d’approvisionnements. Elles ont les mêmes caractéristiques que le Cipan (Cultures intermédiaires pièges à nitrates) mais elles produisent une quantité de biomasse importante destinée à la méthanisation. En Loraine, le réseau Trame propose de cultiver cette Cive entre un triticale humide récolté en juin et un blé d’automne implanté fin octobre.
L’administration refuse des projets de méthanisation reposant sur des cultures qui entrent en concurrence avec une production agricole à vocation alimentaire
La culture de Sorgho, plante en C4 se prête bien à la production de biomasse car la plante se développe mieux que le maïs en période de forte chaleur, sur des sols plutôt secs. Elle s’effectue dans cet exemple entre juin et fin octobre avec un rendement de matière sèche de sept tonnes par hectare.
Le Sorgho sera aussi préféré au maïs car l’administration refuse des projets de méthanisation reposant sur des cultures qui entrent en concurrence avec une production agricole à vocation alimentaire. En Allemagne, cette question ne se pose pas.
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