Le rôle du magnésium (Mg2+) est souvent sous-estimé lors de la fertilisation des cultures et la nutrition des animaux, pourtant l’Unifa rappelle qu’il s’agit d’un élément minéral essentiel à la croissance et la synthèse des protéines. La teneur en magnésium dans les sols et exporté par les plantes est fortement corrélée à la teneur en potassium (K+).
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Les ruminants ont besoin d’une teneur d’au moins 0,15 % en magnésium (Mg2+) et de 0,10 % en sodium (Na+) par kg de MS d’herbe afin de maintenir leur équilibre minéral. En deçà, prévient l’Unifa, les risques d’hypomagnésémie (niveau de Mg dans le plasma sanguin inférieur à 1 mg/100 ml) et de tétanie d’herbage sont accrus.
Apporter 4 à 5 fois moins de Mg que de K
« Idéalement les sols doivent contenir autant de magnésium (Mg2+) que de potassium (K+). » explique l’Unifa.
Le magnésium est plus facilement lixivié (ou lessivé) que le potassium car il est moins bien retenu par les argiles. En sols calcaires, la concurrence avec le calcium Ca2+ réduit l’offre du sol en magnésium. Par ailleurs, la quantité de magnésium absorbée par les plantes est 4 à 5 fois moins importante que celle du potassium.
« D’après la méthode de calcul Comifer, un maïs ensilé (© Unifa fiche ferti-pratiques 19) |
Repérer les carences
Sur le colza, la chlorose entre les nervures apparait sur les feuilles les plus âgées, les nervures restant vertes. En cas de déficience, les plantes mobilisent le magnésium des feuilles inférieures vers la partie supérieure.
Sur maïs, la chlorose entre les nervures apparait aussi sur les feuilles les plus âgées. A ne pas confondre avec le symptôme de la carence en zinc qui apparait sur l’ensemble de la plante.
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