 Après quatre ans de crise, un quart des élevages en sursis. (© Terre-net Média)
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Lundi, 14 mars, la confédération paysanne met à la disposition des éleveurs le numéro vert de Solidarité Paysans Bretagne et Pays de Loire. «
Les éleveurs de porcs en difficulté pourront appeler le 0 800 302 300 du lundi au vendredi de 12h à 21h. Des bénévoles de Solidarité Paysans et des éleveurs de la Confédération paysanne seront à leur écoute, pour aborder ensemble les problèmes, répondre aux questions des éleveurs en difficulté et leur proposer un accompagnement. Les éleveurs doivent pouvoir se défendre et choisir de continuer leur métier ».
15.000 €/an
La CR et l’Onep (section spécialisée « porcs ») demandent pour leur part que « le gouvernement prenne les mesures nécessaires pour non pas faire cesser les éleveurs mais pour les sauver, notamment en autorisant rapidement l’élaboration de contrats pour la vente libre entre céréaliers et éleveurs. Cette solution permettrait de faire gagner 15.000 €/an pour un élevage moyen qui fabrique ou fait fabriquer son aliment. A ce jour, seule la France l'interdit ! », écrivent les syndicats dans un communiqué le 2 mars dernier.
Les deux organisations « répètent que seuls un marché européen régulé et une harmonisation des charges entre les pays de l'UE permettront aux producteurs d’obtenir des prix de vente à hauteur de leurs coûts de revient ».
« Les autorités ont laissé les éleveurs s'enliser dans la crise et fatalement 1/4 d'entre eux sont maintenant en grande détresse ».
Ceci est d’autant plus difficile à admettre que Bruno Le Maire avait pourtant déclaré, lors du Space à Rennes, qu'il ne laisserait aucun éleveur sur le bord de la route !
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