 Nicolas Sarkozy en déplacement dans l'Allier. (© Terre-net Média) |
Mardi 15 mars, le président de la République se rendra sur l’exploitation de Sophie Poux, productrice de lait à Lacour-de-Visa dans le Tarn-et-Garonne, l'une des invités de la première édition de l’émission « Face aux Français » en janvier 2009. Le mois dernier, elle déplorait que le président de la République n’ait pas répondu à son invitation.
Après sa visite, Nicolas Sarkozy tiendra une table ronde sur la modernisation de l’agriculture avec, comme toile de fond, l’application de la loi de modernisation de l’agriculture et la contractualisation.
Le 1er avril prochain, tous les éleveurs laitiers devront avoir reçu une proposition de contrat de leur collecteur privé et les quotas laitiers seront gérés par bassin laitier. Selon Bruno le Maire, ces dispositifs sont essentiels pour moderniser la filière lait et stabiliser le revenu des éleveurs.
« Mon combat, c’est le revenu des agriculteurs »
Pour ne pas se voir reprocher une nouvelle fois d’avoir attendu un an avant de répondre à sa demande d’entretien, Nicolas Sarkozy recevra à l’Elysée, vendredi 18 mars, un autre éleveur laitier, Mickaël Poillion, qui s’était distingué lors de la seconde édition de « Face aux Français » du 10 février dernier. Vendredi prochain, il sera accompagné par quatre autres jeunes agriculteurs de la région Nord Pas-de-Calais.
Entre temps, l’Organisation des producteurs de lait (Opl) et la Fédération nationale des producteurs de lait (Fnpl), les deux sections spécialisées de la CR et de la Fnsea auront tenu leur congrès et leur assemblée générale. L’Opl a donné rendez-vous à ses membres ,à Marmilhat en Auvergne, mardi 15 mars et la Fnpl réunira ses adhérents à Aurillac, les 16 et 17 mars, où est attendu Bruno le Maire, ministre de l’Agriculture.
Mais en ce début de semaine, c’est à Terre-net Média que l’hôte de la rue de Varenne a donné la priorité, en accordant une interview sur la contractualisation laitière qui sera étendue à toutes les filières. La prochaine étape est la contractualisation interfilière entre les producteurs d’aliments et les éleveurs.
« Mon combat, c’est le revenu des agriculteurs. Les « contrats sont une solution efficace, mais pas la seule solution », écrit Bruno Le Maire, dans une tribune qui paraîtra le mois prochain sur Terre-net Magazine. « La bataille se joue aussi au niveau international, en Europe et au G20, où nous continuons à défendre la régulation des marchés agricoles et la lutte contre la spéculation financière. C’est une bataille difficile, mais nous sommes bien déterminés à la gagner ».
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?