
Les éleveurs laitiers devront apprivoiser la contractualisation, qui rentrera en vigueur le 1er avril prochain, mais aussi le nouveau mode de gestion des quotas laitiers. Celle-ci s’effectue dorénavant à l’échelle des bassins laitiers nouvellement créés. Lors d’une interview accordée à Terre-net Média ce 11 mars, Bruno Le Maire a annoncé la publication de deux décrets et d’un arrêté portant sur la création de ces bassins et sur leur gouvernance.
En faisant le point sur la contractualisation en production laitière, le ministre a annoncé la publication des décrets et de l'arrêté portant sur la création des bassins laitiers. |
Cette coordination est confiée à des préfets de région coordonnateurs désignés par arrêté du Premier ministre. Ils seront assistés, dans chaque bassin, « d'une conférence de bassin laitier composée de représentants de la filière lait de vache et des personnes publiques intéressées, dont il nomme les membres. Chacune de ces conférences de bassin laitier doit permettre, aux structures de production et de transformation, de s'adapter au nouveau contexte économique de la filière laitière», précise le décret.
Elle rendra « un avis sur la mise en œuvre des quotas laitiers, en tenant compte des spécificités liées aux territoires et aux signes de qualité » et elle sera consultée par le préfet coordonnateur pour fixer les critères pour la redistribution des quotas aux producteurs, dans le cadre d'orientations définies au niveau national.
S’adresser au préfet pour se voir attribuer des quotas supplémentaires
Vente directe Deux arrêtés du 10 mars 2011 fixent les quotas des producteurs de lait en vente directe et définissent l'attribution de quotas en provenance de la réserve nationale pour les ventes directes pour les quatre prochaines campagnes. 20 % des quotas libérés chaque année et la hausse du quota national telle qu'elle apparaît pour chaque campagne: sont réalloués par ordre de priorité aux producteurs :
|
Un arrêté publié ce 11 mars complète le dispositif en renvoyant la gestion et l’attribution des quotas à l’échelle des bassins (et non plus à l’échelle départementale). Dans chaque bassin laitier, les catégories de producteurs bénéficiaires « sont arrêtées par le préfet coordonnateur, après avis de la conférence de bassin laitier ». Nous reviendrons sur ce point ultérieurement.
Quant aux volumes affectés à la réserve nationale et mis à la disposition de chaque bassin pour procéder aux attributions de quotas, ils proviennent des quotas libérés dans le bassin et de la hausse du quota national répartie en fonction de la dimension des bassins.
Pour se voir attribuer des quotas supplémentaires, il reviendra aux demandeurs de quotas d’adresser au préfet du département du siège de leur exploitation une demande écrite, dans le délai fixé par le préfet coordonnateur de bassin et au plus tard le 31 août de chaque campagne. « Ceux-ci communiquent avec leur demande les informations nécessaires à l'instruction de leur dossier. »
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026