 Martine Aubry a été accueillie à son arrivée au Sia par une vache parthenaise et une foule de journalistes et de visiteurs. (© Terre-net Média) |
Accueillie, à son arrivée peu après 9h00, par une vache parthenaise de Poitou-Charentes (la région de Ségolène Royal), la patronne du
PS a, devant une foule de caméras et de photographes, souligné que
« les produits agricoles n'étaient pas des produits comme les autres ».« Il ne faut pas les laisser dans la concurrence, sans règles. Or, aujourd'hui toutes les règles ont été peu à peu éliminées, je pense aux quotas laitiers, aux stocks alimentaires nécessaires pour réguler les prix et les revenus des agriculteurs », a-t-elle ajouté.
« Il faut des règles » et « si on veut produire durable, il faut avoir une agriculture de proximité » et « de qualité », a-t-elle affirmé, souhaitant que l'agriculture « puisse s'installer partout, y compris autour de nos villes ».
Les agriculteurs demandent une juste rémunération de leur travail
Mais « pour cela, a-t-elle argué, il faut accompagner les agriculteurs » qui ne « demandent pas d'assistance » mais simplement « que leur travail soit rémunéré à sa juste valeur » alors qu' « ils sont pris entre l'augmentation des matières premières (...) et la grande distribution ». Rappelant qu'il y a eu « 400 suicides en un an », elle a déploré qu'« on abandonne aujourd'hui les agriculteurs alors que tout le monde en a besoin ». L'occasion aussi, pour celle qui visite « chaque année » le salon, de rappeler ses racines paysannes.
« Comme beaucoup de Français, mes grand-parents des deux côtés étaient d'une famille de paysans, c'est quelque chose que j'ai au fond de moi », a-t-elle fait valoir, avant d'entamer sa visite, de sourires en bises aux enfants et photos avec les plus grands. Au stand de l'Aquitaine, avec le président PS de région Alain Rousset, un homme lui a lancé : « On a vu beaucoup de présidents ici ! c'est à vous bientôt ! ». « On ne sait jamais ! », a répondu Martine Aubry, souriante, après avoir goûté une omelette aux truffes du Périgord et s'être vu offrir un pot de piments d'Espelette.
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