
Des éleveurs de toutes les régions sont venus présenter leurs animaux. L'élite des races holstein, montbéliarde, brune, jersaise, charollaise, salers, blonde d'Aquitaine, aubrac et limousine s'est donnée rendez-vous au Sima.
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Julien s'est installé depuis peu avec son frère et ses parents. « Dans la famille, nous sommes des passionnés de génétique, insiste-t-il. Nous participons aux concours régionaux et nationaux depuis six ans. Auparavant, nous avions une ferme laitière de montagne en Suisse ».
« Mais, la petite exploitation ne permettait pas d'installer deux enfants, alors nous avons déménagé dans le Loiret pour créer "l'Earl de la Passion". »
« Les concours créent une réelle émulation entre éleveurs »
« C'est agréable de présenter ses animaux, cela donne une bouffée d'oxygène, surtout après la conjoncture laitière que nous avons connue l'an dernier, poursuit le jeune éleveur. Nous venons au Sima pour l'ambiance bien sûr, mais surtout pour faire connaître notre élevage et vendre des animaux. Mais pour l'instant, cela nous coûte sûrement plus cher que cela nous rapporte, bien que nous soyons un peu aidés financièrement par l'Upra. Nous sommes fiers de voir nos lignées s'améliorer au fil des générations. A terme, nous espérons faire des échanges d'embryons et pourquoi pas acheter des vaches en copropriété. Les concours créent une réelle émulation entre éleveurs. Pour les jeunes comme nous, c'est vraiment enrichissant. »
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Géry Desmons participe aux concours pour améliorer l'image de son élevage. « Je viens au Sima pour me faire un nom dans la profession, explique-t-il. La sélection me permet de me distinguer de la masse des éleveurs de races à viande. Ceci, parce que l'offre en viande de qualité est supérieure à la demande, d'où des prix bas. Les ventes d'animaux primés améliorent ainsi le revenu de l'exploitation. Je suis inscrit au contrôle de croissance. Grâce à cet outil, je connais le niveau génétique de mon troupeau. Je préfère sélectionner sur la descendance plutôt que sur l'évaluation phénotypique, comme cela est trop souvent le cas avec les bêtes primées en concours. Un très bel animal ne transmet pas forcément à ses descendants de bons indices de croissance. Ainsi, mon taureau Vivaldi a été classé premier de la race Blonde d'Aquitaine à l'indexation Iboval 2010 avec une note Isevr (Ndlr : index de synthèse au sevrage) de 131. »
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