
Les six premiers producteurs européens verraient leur production augmenter de 0,5 % de juillet 2010 à juin 2011 tandis que les autres membres de l'UE devraient accroître leur production de 2,8 % sur la même période.
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L'Allemagne maintiendrait sa position de premier producteur porcin européen
Cependant, même si la part de la production réalisée par les six plus importants producteurs régresse, celle-ci représente tout de même plus de 70 % du volume produit par l’UE à 27. Parmi les six premiers producteurs européens, seuls l’Espagne et la France anticipent des réductions de leur production, respectivement de - 0,2 % et - 1,2 %.
Rétrospective 2010D’après les enquêtes communautaires sur les cheptels réalisées en mai et juin, le cheptel porcin de l’UE à 27 a diminué de près de 1 % entre 2009 et 2010. Ainsi le cheptel est passé de 151 millions de têtes en 2009 à 150 millions en 2010. Toutes les catégories sont touchées par cette baisse à l’exception des porcelets de moins de 20 kg. En effet, le nombre de truies baisse de 0,5 % à 14 millions, le nombre de porcs à l’engrais de 50 kg ou plus de 2,7 % à 57 millions, le nombre de porcs de 20 à 50 kg de 1,9 % à 36 millions tandis que le nombre de porcelets de moins de 20 kg augmente de 2,3 % à 43 millions. |
Aux Pays-Bas, la production devrait s’accroître de 1,1 % sur la période 2010-2011 malgré la perte de 1 % du cheptel en mai. Cette diminution, ayant davantage affecté le cheptel reproducteur que les porcs à l’engraissement, se répercute peu sur la production pour le moment. Par ailleurs, lors des trois premiers trimestres de 2010, la part du commerce extérieur d’animaux vivants progresse nettement plus rapidement que les abattages. Ainsi la production est dopée par ces échanges en vif.
Parmi les nouveaux états membres, les prévisions sont assez divergentes. La Pologne devrait connaître une forte reprise avec + 5,2 % sur la période 2010- 2011 tandis que la Hongrie, la Roumanie et la République Tchèque anticipent de faibles augmentations voire des réductions (respectivement de + 1,3 %, - 6,7 % et - 4,2 %).
Enfin, malgré une progression modérée de son cheptel, la Belgique envisage une très forte augmentation de production : + 13,4 % sur la période 2010-2011.
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