 Le rachat d'électricité photovoltaïque pourrait constituer une source de revenu indispensable pour accompagner une modernisation du parc bâtiment. (© Terre-net Média)
|
« La profession agricole souhaite qu’une part des installations photovoltaïques soit réservée à l’agriculture », écrivent dans un communiqué commun, l’Apca, la Fnsea, Ja et Coop de France.
« Les propositions actuellement faites par les représentants des ministères lors de la concertation ne sont pas suffisantes pour espérer un développement du secteur photovoltaïque » souligne le communiqué qui ajoute que « l’Etat doit, dès maintenant, faire des choix et en assumer les responsabilités : permettre aux agriculteurs de mener à bien leurs projets alliant production d’énergies renouvelables et compétitivité de la Ferme France. Sans cela, les agriculteurs n’auront plus l’énergie … d’en produire ! »
« Un atout de l’amélioration de leur compétitivité »
« La profession agricole souhaite ainsi s’inscrire dans un plan sur 10 ans de participation des agriculteurs au schéma national de développement des énergies renouvelables » voulu par le Grenelle de l’Environnement.
Les agriculteurs en font « un atout de l’amélioration de leur compétitivité». Le rachat d’électricité photovoltaïque pourrait en effet constituer une source de revenu indispensable pour accompagner une modernisation du parc bâtiment.
Par ailleurs, la profession propose la mise en place d’une «réglementation stricte » « pour interdire le photovoltaïque au sol sur les terres à vocation agricole ». « La priorité doit être donnée au secteur des « moyennes et grandes toitures et non au sol comme il est envisagé actuellement».
Et pour tenir compte des gains en compétitivité du secteur photovoltaïque, « il est préférable d’attribuer un plafonnement annuel de la Contribution au Service Public de l’Electricité (Cspe) plutôt qu’une limite de puissance ».
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026