
Les industriels du lait s'inquiètent des hausses de prix dans le secteur laitier sur les marchés mondiaux en raison d'une forte demande, surtout des pays émergents, une envolée qui devra être répercutée sur le consommateur.
![]() La CP toujours favorable à une maîtrise de la production laitière par les pouvoirs publics (© Terre-net Média) |
Il prend pour exemple les importations chinoises de lait en poudre qui en 2010 ont pratiquement doublé (+88 %). Les demandes de la Russie ont suivi la même tendance : beurre (+24 %) et fromages (+26 %). Comme pour les céréales, dont les cours flambent depuis quelques mois, les accidents climatiques (canicule en Russie, sécheresse en Nouvelle-Zélande,...) sont à l'origine de cette envolée des prix des produits laitiers.
Des hausses de 4 à 8 %
La Confédération paysanne salue la prudence de certains transformateurs« La Confédération paysanne salue la vigilance des entreprises à valoriser le lait sans chercher à faire produire plus que le marché ne peut absorber », écrit la confédération paysanne dans un communiqué du 21 avril.« A moins de 3 mois de la fin de campagne laitière 2010/2011, certains transformateurs du secteur coopératif et du secteur privé prévoient de diminuer de 2 points le taux d’allocations provisoires qu’ils avaient prévu d’appliquer aux références des producteurs leur livrant du lait », « L’adaptation de l’offre à la demande de consommation européenne, préalable à l’établissement de prix stables et rémunérateurs aux paysans, devrait être un objectif des pouvoirs publics. » La Commission semble du reste « avoir conscience des risques liés à la surproduction ». « Dans le cadre de l’évolution de la gestion européenne de la production, le Commissaire Dacian Ciolos, suivi par une dizaine d’Etats membres de l’Union européenne, propose de financer des mesures visant à réduire les volumes quand l’offre est telle que les marchés se détériorent. » (F.H.) |
Des négociations sont en cours entre l'industrie agroalimentaire et les distributeurs pour les prix qui seront appliqués sur 2011. Ces négociations, qui durent jusqu'à fin février, sont « difficiles », a admis Jérome Bédier, président de la Fédération des entreprises du Commerce et de la Distribution (Fcd). Mais selon lui, « il ne faut pas jouer la spéculation à la hausse » . « Le prix du lait est contractualisé entre producteurs et industriels français et nous ne sommes pas directement concernés par les cours mondiaux du beurre et de la poudre ». En moyenne, les industriels de l'agroalimentaire demandent des hausses de 4 à 8%.
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