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 Bruno Le Maire entouré par Jean Philippe Poulain, président du Sia et Marion Guillou directrice de l'Inra . « Le modèle agricole français existe si on accepte sa diversité », souligne Marion Guillou directrice de l’Inra, un despartenaires du Sia. (© Terre-net Média)
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Candy sera la mascotte de la 48ème édition du
salon international de l’agriculture français qui se tiendra comme chaque année à Paris, porte de Versailles. Cette vache de race vosgienne à faible effectif symbolise le thème retenu pour 2011 à savoir la défense et la promotion du « modèle français », aussi bien agricole et qu’alimentaire. Elle représente la production d’un produit de terroir de caractère et d’une petite filière organisée à forte valeur ajoutée, en l’occurrence celle de la fabrication du Munster.
Gagner la bataille de la compétitivité
Le salon international de l’agriculture s’ouvrira dans un contexte fort différent de celui de l’année passée. La volatilité des cours est autant redoutée avec des prix agricoles en productions végétales atteignant des sommets et des tensions sur les marchés. Après deux années catastrophiques, les revenus agricoles se sont considérablement redressés. Enfin, l’Europe agricole est en plein débat sur la Pac et en France l’élection présidentielle commence à entrer dans le débat politique.
Le thème du « modèle français » retenu pour 2011 épouse la politique que Bruno Le Maire, ministre de l’agriculture, conduit depuis son arrivée rue de Varenne. «Mais pour la France, défendre son modèle suppose d’abord de gagner la bataille de la compétitivité tout au long de la filière agroalimentaire, et pas seulement au niveau de la production agricole, ce qui ne signifie pas produire au plus bas prix », explique t-il.
« La qualité des produits doit être rémunérée. Elle doit aussi pouvoir être simple pour garantir une alimentation saine à toute la population. Enfin, l'agriculture en France repose aussi sur sa capacité d’innovation, c’est ce qu’attendent de nous les grands pays d’Asie ».
La bataille de la compétitivité sera gagnée selon le ministre lorsque la France aura retrouvé sa place de leader européen à l’export.
Pour les générations à venir, la défense du modèle agricole et alimentaire français repose aussi sur l’éducation de la jeunesse. Le ministre de l’agriculture appréciant pour cette raison la dimension pédagogique du Sia.
« J’ai une confiance totale dans l’agriculture française (production, valorisation des produits) mais du coté des outils économiques, le retard est inacceptable : organisation de l’offre de production, développement de la méthanisation, économies d'énergie etc… ». C’est là, semble t-il, que se situe le défi de la compétitivité à relever.
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