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 Bernard Lannes, nouveau président du CR. (© Terre-net Média)
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Dans un communiqué paru le 4 janvier 2010, la
Coordination rurale rappelle que la
contractualisation rendue obligatoire ne constitue pas dans l’état actuel des choses l’outil imparable pour assurer aux producteurs des marges et des prix rémunérateurs. Les filières ne sont pas organisées pour appliquer favorablement les deux articles du 31 décembre dernier.
En production de fruits et de légumes, « le contrat risque d’inciter les acheteurs à s’approvisionner avec des produits d’importation au détriment des producteurs français. Les acheteurs éviteront ainsi les lourdeurs et autres ennuis administratifs », explique la CR.
Une logique "double volume - double prix"
Pour leur part, « les organisations de producteurs dans le secteur laitier n’auront quant à elles sans doute pas encore vu le jour (le 1er avril prochain), si bien que les producteurs, isolés, n’auront d’autre choix, s’ils veulent continuer à être collectés, que d’accepter la proposition faite par leur laiterie, proposition probablement orientée sur une logique de " double volume - double prix ", malgré l’opposition à cette formule affirmée par le ministre de l’agriculture ».
Comme l’a rappelé sans cesse la CR, il est difficile de croire que ces contrats vont « protéger les agriculteurs en leur donnant de la visibilité sur leurs débouchés sur de longues périodes » comme l’exprime le ministère.
Dans l’état actuel des choses, la CR n’attend « aucune amélioration des conditions de rémunération des producteurs » « car il ne suffit pas aux distributeurs de déterminer, par voie contractuelle, leurs besoins pour réguler la production et le marché ».
Or « sans régulation efficace des productions, la contractualisation se traduira par une soumission encore plus grande des producteurs à la loi du plus fort. »
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