 Gilles Psalmon, directeur de la Fnpl et Henri Brichart, président. (© Terre-net Média) |
«La défense des producteurs de lait est un travail de tous les jours qui doit s'exercer dans tous les domaines, avec responsabilité et pragmatisme », explique la Fnpl dans un communiqué du 20 décembre.
Par exemple, l’augmentation attendue du prix de base du lait de 30 €/1.000l pour le 1er trimestre 2011, applicable le 1er janvier prochain, résulte de l’accord du 18 août dernier et de l’application de l’indicateur de compétitivité -réclamé par les industriels. Il permet d'accrocher le prix du lait français au prix du lait allemand, le lait français ne pouvant plus ainsi décrocher de plus de 8 euros du prix allemand.
327 euros en Allemagne contre 311 en France
« Cette nouvelle hausse va permettre aux producteurs de toucher les retombées d'une conjoncture laitière en bien meilleure forme. Elle doit redonner espoir et oxygène aux éleveurs ». Le prix du lait de base était payé en Allemagne 327 euros contre 311 en France (prix après désaisonnalité).
Dans les Pays de la Loire et en Bretagne
L’interprofession laitière de l’Ouest (Cilouest) propose l’application des indices publiés par le Cniel (Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière). Pour les régions Bretagne et Pays de la Loire, ces indices se traduisent pour janvier 2011 par un prix de référence de 322,7 €/1000 litres (300,1€ + 32,6€ indice économique -10€ indice de saisonnalité). La flexibilité additionnelle, selon les fabrications des entreprises, sera de – 1 € par tranche de flexibilité pour le premier trimestre 2011. |
Le remboursement annoncé vendredi 17 décembre, de la taxe fiscale affectée (pénalité pour dépassement de quota) de tous les producteurs dans la limite de 2 % du quota individuel résulte aussi, selon la Fnpl, de ses actions conduites auprès du ministère de l’Agriculture. «
Cette mesure viendra en complément des allocations provisoires consenties par les acheteurs de lait, entre 0 et 5 % du quota individuel », précise un communiqué de la rue de Varenne. Au total, si on ajoute l’augmentation de 2 % des quotas, ce sont 9 % du quota de lait qui pourraient être produits d’ici le 31 mars prochain sans pénalité. Pour les petits producteurs (quota inférieur ou égal à 160.000 litres - règle de la transparence), l’exonération de la taxe fiscale pour dépassement de quota individuel portera jusqu’à 10.000 litres (et non dans ce cas 2 % du quota).
La
Fnpl dénonce en revanche l’acharnement dogmatique de la Confédération paysanne qui pourrait conduire à des arrêts de collecte de lait auprès d'éleveurs ne répondant pas aux normes européennes. Jusqu’à présent, la collecte de lait hors normes dépendait d'un accord interprofessionnel négocié et signé par la Fnpl. Dénoncé par la Confédération paysanne, « la nouvelle situation
« risque d'entraîner une application pure et dure de la réglementation européenne, au détriment des producteurs », déplore la section spécialisée lait.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?