A destination des professionnels de la filière bovine, le site ibovin.com a pour objectif de développer sur le web une nouvelle plateforme de commercialisation. Denis Tisseron, dirigeant de la société ibovin, explique vouloir
« reproduire un marché au bœuf sur internet, mais qui n’a pas vocation à remplacer les outils existants. Nous inscrivons notre site dans une démarche de complémentarité avec les marchés physiques, afin de mettre en relation l’ensemble des métiers de la filière au niveau national et européen ».
Avec plus de quatre millions de bovins vendus en France, Denis Tisseron ambitionne que le site ibovin prenne 10 % de parts de marché dans les deux prochaines années, soit 480.000 ventes quelle que soit la race. Actuellement en phase de lancement, le site réunit une cinquantaine d’acheteurs et de vendeurs sur toute la France. Et d’après son dirigeant, les premières ventes sont en phase d’être réalisées.
Un système de vente aux enchères
Le fonctionnement du site semble simple et repose sur un système de vente aux enchères. Les éleveurs, ou les propriétaires de bovins, inscrivent les animaux qu’ils ont à vendre en saisissant un maximum de critères descriptifs (photos, race, sexe, âge, origine, poids, conformation, etc.). Les données sont ensuite accessibles aux acheteurs qui peuvent, sur une durée de temps déterminée, enchérir pour acquérir les animaux de leur choix.
Difficile d’acheter un animal que l’on n’a pas vu ou simplement touché. Denis Tisseron se veut rassurant : « Les nombreuses informations qui caractérisent les animaux permettent, aux acheteurs, d’avoir une vision très précise des animaux. Mais afin de donner plus de précision et de rassurer chacun des intervenants, nous allons mettre en place dès janvier une boîte de dialogue, qui leur permettra d’échanger ».
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026