 Pierre Chevalier, président de la Fnb et Bruno Le Maire, ministre de l'agriculture (© Terre-net Média) |
"Nous avons obtenu de 2 à 5 centimes d'euros le kilo. C'est le premier pas de la marche en avant pour une hausse des prix dont l'objectif reste à 60 centimes d'euros le kilo", a déclaré à la presse M. Chevalier. Il a toutefois ajouté que pour lever le blocus des abattoirs, les éleveurs attendaient de voir répercuter cette hausse sur la grille de cotation du groupe Bigard qui doit être publiée
"dans les heures qui viennent", ainsi que le retrait des procédures en référé lancées par le groupe contre des éleveurs.
"60 centimes, c'est l'objectif dans la durée", a-t-il ajouté.
"5 centimes d'un coup c'est extrêmement important", a souligné le prsient de la Fnb, relevant que cette hausse marquait "un renversement de tendance" après des mois de prix en berne pour les éleveurs.
Satisfaction au ministère
Bruno Le Maire, ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, se félicite de l’accord intervenu aujourd’hui dans l’interprofession de la filière bovine, sous l’égide du médiateur, Loïc Gouello, Inspecteur général au ministère, qu’il avait nommé hier. Bruno Le Maire souhaite que ce dialogue constructif initié à sa demande se poursuive dans les jours prochains au sein de l’interprofession.
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Quelque 1.500 éleveurs qui réclament une revalorisation des prix de la viande payé aujourd'hui trois euros en moyenne, bloquent depuis dimanche soir une dizaine d'abattoirs du groupe Bigard, leader français de la viande bovine. Ils font valoir que depuis une quinzaine d'années, si les prix de la viande ont augmenté de 40% pour les consommateurs, ils sont restés stables pour les éleveurs. Bigard a assigné en référé mardi des éleveurs pour obtenir la levée du blocage d'abattoirs à Cherré (Sarthe), Coutances (Manche) et Cholet (Maine-et-Loire).
Ces trois abattoirs sont bloqués depuis dimanche soir dans le cadre d'une action nationale de la Fnsea, des Jeunes agriculteurs et de la Fédération nationale bovine pour exiger une revalorisation des prix. Six autres sont bloqués dans le Nord (Feignies), la Moselle (Metz), la Saône-et-Loire (Cuiseaux), l'Allier (Villefranche), la Corrèze (Egletons), et le Tarn (Castres). Une première réunion s'était soldée dans la matinée par un échec. La crise et l'absence de dialogue avait poussé le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire à convoquer mardi tous les acteurs de la filière pour les obliger à négocier. Il avait aussi annoncé la nomination d'un médiateur, Loïc Gouello, inspecteur général au ministère.
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