Vers 19h vendredi 8 octobre, la Confédération paysanne présice dans un communiqué de presse qu' « une huissière vient de se présenter à la Maison du lait, demandant aux grévistes de la fin et aux militants de la Confédération paysanne d'évacuer les locaux. Devant notre refus, l'huissière a dit les forces de l'ordre prêtes à intervenir. Une expulsion par les forces de l'ordre semble donc imminente ».
Vendredi 8 octobre, en direct de la Maison du Lait
 A 20h40 vendredi, aucune force de police à la Maison du lait rue de Chateaudun à Paris (9ème). (© Terre-net Média) |
A 20h40, aucune force de police rue de Chateaudun à Paris (9ème). Selon les renseignements généraux, l’expulsion des militants de la Confédération paysanne pourrait ne pas se dérouler avant lundi matin, la police étant trop occupée d’ici là à gérer d’autres manifestations parisiennes.
Les quelques militants de la CP qui assureront la permanence du week-end et leurs quatre collègues affaiblis par douze jours de grève de la faim, s’apprêtent donc à passer une nouvelle nuit dans les locaux de la Maison du lait, Ils ont déclaré à l’huissier qui s’est présenté vers 18 h30 qu’ils ne quitteraient pas les lieux.
A la proposition de renouvelée encore ce vendredi matin par la Fnpl de se rencontrer entre producteurs pour discuter d’interprofession (contractualisation, prix du lait, fin des quotas…), les militants de la CP répondent que leur place est au sein du collège des producteurs pour participer directement aux négociations interprofessionnelles.
En attendant, les vainqueurs de ce conflit depuis plus d’un mois entre éleveurs sont, selon une source proche des parties, les industriels de la Fnil ; trop contents d’avoir sur la table des prochaines négociations des producteurs de lait divisés. Et il faudrait, toujours selon cette même source, davantage regarder du coté de la Fnsea et de son président, Jean Michel Lemétayer, qu’au sein de la Fnpl dirigée par Henri Brichart, pour comprendre l’absence de solution à ce conflit entre producteurs laitiers.
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