 Les pertes estimées de fourrage sont importantes pour la plupart des départements du Nord-ouest de la France. (© Terre-net Média) |
Selon une étude mensuelle d’Agreste, parue en octobre et réactualisée chaque mois, la production cumulée au 20 septembre est inférieure de 10 % aux valeurs de référence. Ce faible niveau de réalisation de la production est le résultat d’une pousse printanière et estivale limitée. Les pertes estimées de fourrage sont importantes pour la plupart des départements du Nord-ouest de la France.
Les régions Pays de Loire et Normandie sont les plus affectées, avec un niveau de pertes compris entre 30 et 40 % de la production annuelle. En Bretagne, Poitou-Charente, Picardie et Nord-Pas-de-Calais, les pertes sont moindres et se situent entre 20 et 30 % de la production. Au Sud, les pertes sont conséquentes en Gironde, au Nord des Landes, dans les Pyrénées-Orientales et les Hautes- Alpes.
Des pertes plus modestes, comprises entre 10 et 20 % de la production annuelle, touchent le Lot, le Nord de l’Aveyron et de la Lozère, une partie du Poitou- Charentes, de la Bretagne et des Ardennes. Dans toutes ces régions, les prairies n’ont pas assuré l’alimentation des troupeaux et les stocks de fourrages ont été utilisés. Des achats de fourrages ont été nécessaires pour couvrir les besoins des exploitations. Dans le Nord-Ouest, des ventes anticipées d’animaux ont pu être effectuées pour ajuster les besoins aux ressources en fourrage.
Pas d’amélioration sensible fin septembre
Au 20 septembre, l’indice Isop de la production cumulée remonte légèrement, mais se situe toujours en dessous des valeurs de référence. Ceci dit, la situation des régions fourragères très déficitaires a peu évolué et une région fourragère sur 5 demeure en fort déficit. La pousse de septembre est inférieure à la normale pour toute la moitié ouest de la France et la plupart des régions du Sud, excepté le Nord de l’Auvergne et de Rhône-Alpes.
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