 En 2009, des centaines d'éleveurs avaient manifesté lors de la venue du ministre. (© Terre-net Média) |
"Si le ministre ne souhaite pas visiter le sommet, reste dans sa bulle et n'a rien à annoncer, je comprends que la question de sa venue se pose", a indiqué à l'Afp le président du sommet, Roger Blanc, confirmant une information du quotidien régional La Montagne à paraître mardi. "Je trouve dommage qu'il ne vienne pas répondre aux attentes des agriculteurs et des éleveurs", a-t-il ajouté.
Dans une interview à La Montagne, M. Le Maire explique qu'il doit s'envoler pour l'Inde mercredi "dès la fin du Conseil des ministres" pour "préparer la présidence française du G20 sur la question de la stabilisation du cours des matières premières". "Je suis en contact permanent avec les éleveurs, sur le terrain et à Paris. Ils sont la priorité absolue de ma rentrée 2010 et ils savent que je suis à leurs côtés", souligne le ministre. "Mais le budget de la France n'est pas une caisse sans fond (...). L'État a pris ses responsabilités. C'est maintenant à la filière de prendre les siennes", ajoute-t-il.
Souhaitant que l'Observatoire sur les prix et les marges rende ses premières conclusions début 2011, M. Le Maire appelle de ses voeux "un mécanisme pour lisser le prix des aliments sur plusieurs années" et souligne la nécessité de "retrouver des marchés à l'export", notamment en Russie où il va demander la levée de l'embargo sur la viande française. "J'ai déjà annoncé un plan d'aides de 300 millions d'euros sur trois ans au Space de Rennes. C'est un effort considérable", dit-il encore. De nombreux agriculteurs avaient violemment exprimé leur désespoir mi-septembre lors du salon de Rennes, malgré ces annonces. En 2009, M. Le Maire avait également été chahuté lors de sa venue en Auvergne pour la dernière édition du Sommet de l'élevage.
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