Les éleveurs bovins s’impatientent. La filière bovins viande en crise en appelle au gouvernement pour que les négociations Mercosur/UE n’aboutissent pas. « La production de viande bovine n’est pas une monnaie d’échange », titre la Fnb dans son communiqué du 24 septembre.
 La filière bovine en péril, sous la menace des importations du Mercosur. (© Terre-net Média) |
« La Fédération nationale bovine appelle à une réaction immédiate des plus hautes autorités de l’Etat en France pour s’opposer à l’avancée de négociations qui ruinerait un large pan de l’économie et de l’emploi en zones rurales. La Fnb demande également aux parlementaires européens de mesurer les enjeux de ces négociations et d’arrêter cette "machine infernale" remise en route par la Commission. »
« Alors que l’Europe se prépare à définir la future Politique agricole commune en se saisissant des enjeux et défis majeurs à venir, la Commission européenne viderait de sens cette politique en ouvrant son territoire au marché mondial sans aucune régulation. »
« La viande bovine n’est pas une monnaie d’échange. Les volumes en discussion portent sur des centaines de milliers de tonnes de viande bovine (plus de 500.000 tonnes par an pour le seul Brésil), qui déstabiliseraient entièrement la production nationale. »
« L’élevage au Brésil ne répond à aucune des exigences de respect de l’environnement ou de bien être animal, dont pourtant la Commission européenne fait grand cas en matière de conditions de production imposées en Europe. Cherchez l’erreur ! »
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