 Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture. (© Terre-net Média) |
Le plan de développement des filières animales ne fait pas l’unanimité. Le contraire aurait été surprenant en cette période de tensions syndicales. Selon la Fnsea,
« le train d’annonces est séduisant, chaque agriculteur veut y trouver sa place… La célérité de (leur) mise en oeuvre sera garante de l’oxygène apporté aux trésoreries ». Selon la Confédération paysanne,
« Bruno Le Maire n'aide en rien les éleveurs de porc. Le plan annoncé par Bruno Le Maire aujourd'hui au Space à Rennes est le fruit de négociations entre le ministère, l'interprofession porcine et la Fnsea. Il reprend les éternelles mesures qui n'ont jamais prouvé leur utilité ni leur efficacité ».
Le train d’annonces évoqué par la Fnsea porte sur 330 millions d’euros et sur le règlement par avance d'une partie des aides Pac.
Le plan annoncé se décline en deux catégories de mesures.
- Celles visant à répondre à de nouveaux besoins de trésorerie et qui seront mises en œuvre dans les prochaines semaines. Elles portent sur 30 millions d’euros de crédits non consommés qui seraient pour l’occasion redéployés à destination des éleveurs (pour en savoir plus cliquez ici).
- Et celles qui s’inscrivent dans un plan de développement « pour consolider l’avenir de certaines filières, je pense en particulier à la filière bovine, à la filière porcine et à la filière laitière », a déclaré à Rennes Bruno Le Maire. 300 millions d’euros vont être débloqués pour les financer. « C’est une somme considérable dans une période de réduction budgétaire comme celle que nous vivons actuellement », a déclaré Bruno Le Maire.
Sur ces 300 millions, 180 millions sont des crédits nouveaux et 120 millions auront été collectés via la nouvelle taxe sur le changement de destination des terres agricoles instaurée dans le cadre de la Lma.
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