 Le Snia s'inquiète des conséquences pour les productions animales françaises. (© Terre-net Média) |
La hausse du prix des céréales inquiète les nombreux acteurs du secteur de l’élevage. Tous les syndicats, associations ou groupements de producteurs d'aliments appellent à plus de régulation sur les marchés et annoncent d’ores et déjà des hausses dans le prix des aliments.
Augmentation « indispensable et minimum »
Coop de France pôle animal annonce que les dernières hausses sur le prix du blé tendre, orge et maïs « renchérissent le coût de revient des aliments d’environ 20€/t pour les aliments porcs et d’environ 30€/t pour les aliments volailles ». L’Association des fabricants d’aliments du bétail (Afab) parle d’une augmentation « indispensable et minimum » de 50€/t en porcs et volailles, ajoutant qu’une « hausse plus modérée des aliments bovins serait indispensable ».
Répercutée la hausse
Le Syndicat national de l’industrie de la nutrition animale (Snia), Coop de France et l’Afab, tous appellent à la solidarité de la filière afin de répercuter la hausse des tarifs d’achat du producteur jusqu'au consommateur. Ils attendent également la remise en place des outils de régulation des marchés et notamment la mise en oeuvre des stocks d’interventions sur l'orge « à destination de l’industrie de l’alimentation animale, (...) de manière à atténuer l’envolée des cours » précise Coop de France.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?