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Les représentants des éleveurs défendent
leur cause devant les industriels (© TNM)
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"Ca bloque, car si on a un accord pour revenir à la table des discussions" interprofessionnelles dans les prochains jours, "on n'a aucun engagement (des industriels) sur les prix du 3e trimestre et de la fin de l'année", a déclaré Christiane Lambert, la vice-présidente de la FNSEA qui participe à Laval aux discussions avec le groupe Lactalis. "Nous discutons sur les prix, car les producteurs ne savent pas combien ils vont être payés pour les livraisons de juillet, et c'est inacceptable", a-t-elle ajouté lors d'une suspension de séance.
Une nouvelle réunion interprofessionnelle le 20 août
"Mais nous discutons aussi de volumes, de compétitivité avec les autres pays européens; nous ne sommes pas dans une bulle", a-t-elle ajouté. La responsable avait évoqué un peu plus tôt l'éventualité d'une nouvelle réunion interprofessionnelle le 20 août. Selon un cadre de la FNSEA sur place, il y a des "pressions au plus haut niveau de l'Etat" sur les industriels pour sortir de la crise. Des discussions similaires entre représentants de la FNSEA et des JA (jeunes agriculteurs) et industriels ont lieu simultanément dans quatre autres endroits, à Paris aux sièges des groupe Bel (privé) et Sodiaal (coopératif) et et à Viroflay au siège de Bongrain (privé). Sur les différents sites, les représentants des éleveurs ont suspendu les séances en tout début d'après-midi pour se concerter par téléphone, a-t-on indiqué de sources concordantes. A Laval, le directeur adjoint des approvisionnements de Lactalis Serge Moly discute avec une trentaine de représentants des éleveurs de Bretagne, Pays-de-la-Loire, Poitou-Charentes et Basse-Normandie. A Brest, le président de Laïta Dominique Chargé et différents administrateurs du groupe reçoivent les représentants des éleveurs.
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