 Bruno Le Maire veut un accord dans les heures
qui viennent (© TNM)
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Le ministre a demandé qu'un accord soit "conclu très rapidement, c'est-à-dire dans les heures qui viennent sur le prix du lait" de l'année 2010, lors d'un entretien sur RMC. "Les producteurs ne peuvent plus attendre", a ajouté le ministre qui s'est dit prêt à examiner la question de la compétitivité entre la France et l'Allemagne, où le lait est moins cher. "Il n'est pas question que le prix français décroche par rapport au prix allemand (...) cette question de la compétitivité est cruciale", a-t-il dit. Mais, selon lui, "nous ne pourrons régler sereinement ce problème de compétitivité que si la question du prix du lait jusqu'à la fin de l'année 2010 est réglée sereinement".
"L'écart avec l'Allemagne n'est pas si dramatique"
"Procédons par étape, réglons dans les heures qui viennent la question du prix du lait pour 2010 puis ensuite regardons la question de la compétitivité avec l'Allemagne", a-t-il dit. Selon lui, "les industriels ont raison, c'est un vrai sujet (la compétitivité, ndlr) il faut y apporter des réponses". Mais, a-t-il ajouté, "l'écart avec l'Allemagne n'est pas si dramatique, on peut rattraper les choses rapidement si on prend les bonnes décisions" et "l'Etat est prêt à faire le maximum pour défendre la compétitivité de la filière". Interrogé sur les campagnes de "stickage" lancée par les producteurs pour appeler les consommateurs à ne pas acheter les produits des laiteries qui n'ont pas voulu augmenter le prix du lait, le ministre a répondu "qu'il comprenait le désarroi des producteurs de lait". Les éleveurs sont reçus jeudi par les laiteries, les coopératives Laïta et Sodiaal (qui fabrique notamment les yaourts Yoplait), et les industriels comme Lactalis (Camembert Président), Bel (Vache qui rit) et Bongrain (Caprice des Dieux) pour tenter de relancer les négociations sur les prix du lait du troisième trimestre. Ils réclament une hausse de tarifs, à laquelle ne veulent pas consentir les transformateurs.
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