 Le prix du lait allemand ne peut pas être appliqué en
France sans conditions fiscales et sociales (© TNM)
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Les producteurs réclament des compensations face à leurs homologues allemands qui selon eux "bénéficient d'un accompagnement de leur gouvernement au travers de régimes fiscaux et sociaux privilégiés". Ils estiment en outre que "concernant les règles de paiement de la qualité, les exigences sont supérieures en France".
Supérieure de 8% à celle de l'Allemagne
Les produits français sont "mieux valorisés, avec des fromages à pâte molle, l'emmental, les yaourts fermentés ..." ont expliqué plusieurs responsables syndicaux de Bretagne et Pays-de-la-Loire. Cette valorisation des produits français "est supérieure de 8% à celle de l'Allemagne", selon eux. En désaccord sur le prix du lait proposé en juillet, les producteurs ont donné jusqu'au 12 août aux industriels fabricants pour qu'ils reviennent à la table des négociations. Dans cette attente, les producteurs en colère de plusieurs départements ont entamé une campagne consistant à apposer des autocollants sur des laitages pour dissuader le consommateur d'acheter des produits issus d'entreprises ne respectant, pas selon eux, les accords passés. Les entreprises visées sont notamment Bel, fabricant la Vache qui rit, Bongrain (Caprice des Dieux) et Lactalis (Camembert Président), accusés par les producteurs de manquer à un accord de juin 2009 et de ne consentir à revoir le prix d'achat du lait que quand les cours baissent, pas quand ils remontent comme c'est le cas actuellement. Les producteurs entendent également mettre la pression sur les hyper et supermarchés accusés d'exercer une "pression insupportable sur les industriels", selon Laurent Kerlir, président de la FRSEA de l'Ouest.
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