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L'Ansès va être saisie dans les prochains jours par le ministère de l'Alimentation pour évaluer les dangers liés à un retour de ces farines composées de viande et d'os de mammifères pour nourrir porcs, volailles et poissons, comme l'a suggéré mi-juillet la Commission européenne, a indiqué le ministère.
De son côté, le Cna, instance consultative des ministères de l'Alimentation, de la Santé et de l'Economie, a annoncé mardi qu'il allait mettre en place en septembre un groupe de travail chargé d'examiner "l'opportunité et les conditions de l'éventuelle réintroduction" de ces produits animaux transformés (Pat). Pour le Cna, qui pourra s'appuyer sur les travaux de l'Ansès, il s'agira de prendre en compte "l'acceptabilité sociétale des décisions proposées", c'est-à-dire notamment "les éléments de communication à prévoir en matière d'analyse et de gestion des risques". Le rapport du Cna est attendu fin juin 2011.
Les farines animales, soupçonnées d'avoir contribué à la propagation de l'Esb parmi les bovins, avaient été interdites dès 1994 par précaution pour les animaux destinés à l'alimentation. Mais depuis, des travaux de l'Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) ont montré que si des porcs sont nourris avec des protéines animales transformées de volailles, "l'augmentation du risque d'exposition de l'homme à l'encéphalopathie spongiforme bovine (Esb) serait négligeable". En outre, l'Europe "est enfin sur le point d'éradiquer cette maladie sur son territoire", avait déclaré mi-juillet le commissaire européen en charge de la Santé, John Dalli.
La Commission européenne avait alors proposé d'assouplir les mesures de précaution, notamment de mettre fin à "l'abattage systématique" des animaux menacés lorsqu'un cas d'Esb est décelé, et d'autoriser à nouveau les farines animales pour les non-ruminants. Les médias italiens avaient annoncé quelques jours plus tard qu'une habitante de Livourne (centre), atteinte de la maladie de la vache folle, était en fin de vie.
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