 Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'écologie (© Terre-net Média) |
La filière bovine a toute sa place dans la réforme de la Pac car elle présente toutes les caractéristiques pour maintenir des terroirs agricoles dynamiques. Elle est indissociable de l’environnement et de l’écologie.
Pour tenter de mettre fin aux polémiques qui entachent la production de viande bovine et l’élevage en général, Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat à l’écologie, s'est rendue dans le Cantal pour « participer, vendredi 23 juillet 2010, à une journée de travail et de réflexion commune sur le modèle durable de l’élevage bovin en France et de son avenir ».
En visitant une estive, la secrétaire d’état a témoigné son soutien à une filière qui, à peine remise de la Fco, a été confrontée, comme les autres productions, à la baisse des cours des produits agricoles. Alors même qu’elle est confrontée à des polémiques qui abîment sa renommée : sa contribution aux gaz à effet de serre.
Accompagnée par Pierre Chevalier, président de la Fédération nationale bovine, émanation de la Fnsea, la secrétaire d'Etat a affirmé qu’il faut cesser de promouvoir de fausses solutions telles que d’arrêter de manger de la viande pour être écologiste. « La nature nous a faite omnivores, nous ne pouvons pas nous passer de protéines animales. Il est nécessaire de consommer de la viande rouge française », a t-il déclaré selon un communiqué de la Fédération nationale bovine.
Chantal Jouanno refuse de laisser se développer l’idée que « l’agriculture et l’écologie sont en opposition. Elles sont en partie liées, alors essayons de mener ce combat en commun ». D’ailleurs, la secrétaire d'Etat a tenu à préciser qu’en matière de lutte contre le réchauffement climatique, « le stockage de carbone des prairies doit être pris en compte dans les contributions positives de l’élevage. De la même manière, la préservation des zones humides ne peut se faire sans les agriculteurs ».
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