 Autre conséqunece de la crise du lait, la baisse de la Pab "gros bovin" (© Terre-net Média) |
La Coordination rurale l’avait annoncé dès la fin du mois de juin dernier. L’afflux de gros bovins conduits à l’abattoir a en effet conduit à l’application d’un coefficient de stabilisation supérieur de près de 4 points à celui appliqué au titre de 2009, soit un manque à gagner de 3,67 euros selon un courrier parvenu aux éleveurs des services du ministère de l'Agriculture.
Les éleveurs de bovins sont d’une certaine façon doublement pénalisés. Outre la faiblesse du prix du lait et de la viande l’an passé, ils se voient infligés une réduction des aides alors qu’elles contribuent à assurer un minimum de revenu aux éleveurs.
« L’effet crise du lait a amené nombre d’éleveurs -et peut-on le leur reprocher ?- à réformer beaucoup plus de femelles qu’à l’accoutumée pendant toute l’année 2009 » , commente la CR . « Ce qui explique l’augmentation du nombre de demandes de primes à l’abattage pour cette campagne ».
« Dans cette situation, le dispositif d’enveloppe fixe basée sur une période de référence montre ses limites et impose à tous les éleveurs bovins une double peine. Ces pertes ne sont pas compensées par des aides à l’herbe globalement insuffisantes. »
Pour les vaches allaitantes, le taux appliqué est de 1,5 % en 2009 contre 1,01 % en 2008 soit 3 € par vache. En revanche, comme en 2008, aucun stabilisateur financier n'est nécessaire !
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