 Bruno Le Maire a pris la défense des producteurs de porc. (© Terre-net Média) |
« Je tiens (...) à prendre la défense des producteurs de porc qui ont fait des efforts considérables depuis des années pour (...) réduire le taux de nitrate dans l'eau », lié aux élevages intensifs et à l'origine de la prolifération des algues vertes, a-t-il dit sur Lci. «
Arrêtons de stigmatiser les producteurs de porc, qui ont fait des efforts considérables, qui continuent à en faire et qui portent sur leurs épaules le poids économique de ces efforts », a-t-il ajouté.
Pour autant, « on ne laissera pas l'élevage porcin se développer de façon incontrôlée, il n'en a jamais été question », a-t-il promis, précisant qu'il se rendrait le 19 juillet en Bretagne avec la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Chantal Jouanno « pour vérifier que le plan algues vertes se déroule bien ».
Un compromis entre exigence environnementales et compétitivité
Un amendement à la loi de modernisation agricole, déposé par le député Ump breton Marc Le Fur (Côtes d'Armor), a suscité la colère des écologistes, inquiets d'une recrudescence des algues toxiques. Cet amendement proposait de relever de 450 à 2.000 places le seuil à partir duquel une porcherie serait soumise à une autorisation Icpe (installation classée pour la protection de l'environnement).
Les députés ont finalement voté un compromis renvoyant à un décret ultérieur au contenu encore incertain. Le ministre, partisan d'un « compromis entre les exigences environnementales et la nécessité d'améliorer la compétitivité des éleveurs de porcs en Bretagne comme ailleurs », s'était opposé à cet amendement.
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