Aucun accord. Arrêt des négociations. A un jour du début du troisième trimestre, le prix du lait, prévu à la hausse, n’est pas encore clairement défini. Jehan Moreau directeur de la Fnil est formel : « Le lait sera payé. Mais je ne suis pas en mesure de vous donner de tarif. Et l’on pourrait très bien se retrouver avec des réunions régionales qui n’aboutissent pas ».
 Auvergne, Rhône Alpes, Ouest, Auvergne, autant de régions pour lesquelles les néociations sont rompues. (© Terre-net Média) |
« Toutes les Criel souhaitent que le Cniel se réunissent une nouvelle fois »
« Si personne ne se remet autour de la table on repartira sur un prix par entreprise. Et ça nous n’en voulons pas ! » répond Marie-Thérèse Bonneau Secrétaire générale adjointe de la Fnpl. « Même s’il peut y avoir une volonté de certain à nuire à l’interprofession, nous restons convaincus de l’intérêt de la maintenir, surtout avec les orientations données dans le cadre de la loi de modernisation de l'agriculture » précise Thierry Rocquefeuille Secrétaire général de la Fnpl.
Pour la définition des tendances de prix, le troisième trimestre se heurte à l'intégration de trois nouveaux indicateurs (coûts de production et compétitivité), qui n'a pas créé le consensus au sein de l'interprofession, au niveau national. Pour cette raison, « toutes les Criel souhaitent que le Cniel se réunisse une nouvelle fois pour définir plus clairement ces nouveaux indicateurs. La base de calcul du prix n’est pas interprétée de la même façon par les producteurs et les industriels, la source des conflits est là ! Il faut que l’on travaille sur la méthode. Pour l’instant il n’y a rien de concret, mais nous espérons que dans les 10 jours qui viennent les choses s’éclaircissent ».
A lire sur le même sujet : Prix du lait pour l’été - De nouvelles discordes pour juillet entre la Fnpl et la Fnil et Prix du lait en Basse Normandie - Pas d'accord producteurs/industriels pour 3e trimestre (Frsea)
Un comportement qui va à l’encontre des orientations politiques définies par le Sénat
Le 22 juin dernier, Jean Bizet, président de la commission des affaires européennes du Sénat a regretté la décision de la Fédération nationale des industries laitières (Fnil) « de fixer unilatéralement le prix d’achat du lait aux producteurs. Selon lui, cette méthode unilatérale n’est pas propice à une relation de confiance et va à l’encontre de toute l’action engagée depuis plusieurs mois pour bâtir un cadre contractuel entre producteurs et industriels ».
D’autant plus que le Sénat et le groupe européen d’experts de haut niveau sur le lait plaide pour un renforcement du « principe de la contractualisation entre producteurs et transformateurs et de la consolidation du rôle de l’interprofession ».
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