 Le nouveau ring du marché de Parthenay. (© DR) |
En 2008, les éleveurs du Gâtinais, soucieux de la disparition de ce lieu de libre-échange et de référence tarifaire pour toute l’activité régionale, se sont mobilisés pour créer une Sas destinée à la reprise de l’activité de gérance du marché de Parthenay. Forte d’une capitalisation de plus de 37.000 € et d’une forte mobilisation de tous les acteurs régionaux (politique, institutionnel ou financier), de gros travaux ont été entrepris sous le foirail.
La réfection des sols, la création de parcs ou la construction d’un ring de vente étaient les principales actions visibles de ce renouveau. Cette remise à niveau a permis d’obtenir un agrément sanitaire définitif. Le deuxième point (moins visible) a été la reprise économique du site, avec la création d’un poste de directeur et l’embauche de M. Stéphane Juin. Sa mission était de redonner une vie au site. Pas simple.
Une diversification des activités pour assurer la pérennité du site
Le bilan de l’année 2009 est satisfaisant, même si les volumes ovins se sont rétractés de 5 % en conséquence de la Fco. Depuis, une certaine recapitalisation est constatée dans les élevages régionaux. Du côté des bovins, les volumes restent certes peu abondants, mais, avec l’ajout de l’activité broutards, ils ont progressé de 40 %. La gestion de l’ensemble du site permet également de dégager d’autres revenus (location des parkings…). Ces rentrées externes au commerce permettent de maintenir les prix stables pour les utilisateurs.
L’avenir se conçoit avec une diversification des activités et surtout une sécurisation des paiements et un règlement comptant des transactions. Le point fort de Parthenay sera renforcé avec une nouvelle dynamique sur le mouton. Un emploi a été créé en la personne de Dominique Morin pour informer de la nouvelle organisation du marché. Le démarchage des élevages régionaux devrait faire revenir un certain nombre d’éleveurs, et l’annonce de l’offre disponible la veille des transactions sera certainement très appréciée des acheteurs. Ces contacts, seront également tournés vers les éleveurs bovins avec l’objectif, d’étoffer l’offre de broutards. Les conditions de paiement seront les mêmes que sur un marché au cadran (sécurisées et au comptant) un service de ramassage pourrait même être proposé sous certaines conditions.
Cette phase de mise en place devrait conduire les responsables de la Sas à commercialiser une partie des animaux sur le marché au cadran, en place à partir de la fin de l’année. Le jour du marché restera le même pour ne pas bouleverser les habitudes des nombreux opérateurs déjà présent tous les mercredis.
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