 "L'arbre ne doit pas cacher la forêt!" titre l'Opl à propos de cet événement. (© Terre-net Média) |
Le ministre de l’agriculture, Bruno Le Maire est satisfait. Il a rempli son rôle de médiateur : la hausse du prix du lait est garantie pour le second trimestre et pour le troisième, les industriels pourront compter sur un indice de compétitivité.
Avoir des industriels et des coopératives qui soient compétitifs
« C’est un succès collectif et une vraie avancée politique. J’ai fait tout le nécessaire pour défendre les producteurs, pour amortir le choc de cette crise. Mais en même temps ma responsabilité c’est de leur offrir une perspective de long terme. C’est de permettre aux producteurs de vivre dignement de leur activité ce qui suppose aussi d’avoir des industriels et des coopératives qui soient compétitifs par rapport à leur voisin européen » explique Bruno Le Maire, en ajoutant : « Il faut regarder vers l’avenir et faire en sorte que nous renforcions toute la filière laitière ».
« L'accord du 3 juin 2009 reste un mauvais accord »
Côté producteur, même si Henri Brichart considère que cet accord du 30 mars 2010 « préserve les intérêts des producteurs », la branche laitière de la coordination rurale (Opl) considère que cet accord « ne fait que limiter les dégâts pour les éleveurs laitiers. Cette hausse ne permet toujours pas aux producteurs d’obtenir un revenu décent : ils continuent à produire à perte, loin des 400 €/T ». Même argument pour la confédération paysanne qui explique que « même avec une augmentation de 9 à 10 % par rapport à la même période de 2009, le prix restera trop bas pour permettre la rémunération du travail des paysans ». Pour la confédération paysanne « l'accord du 3 juin 2009 reste un mauvais accord ».
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