 Autour de 17 à 18 euro/kg carcasse, c’est le prix payé pour la grande championne appartenant à Messieurs Moulins Jean-Luc et Jordan et acheté par la Boucherie Despi de Feurs. (© DR) |
Chaque année, trois semaines avant Pâques, l’élite de la race Charolaise mais également des Limousines viennent s’affronter pour remporter des prix et des plaques qui feront honneur à leurs éleveurs. En ces temps difficiles où la viande n’est pas valorisée à sa juste valeur et où les importations font de plus en plus d’apparition sur nos étals, il en faut du courage et de la ténacité pour continuer dans ce métier. Ces éleveurs travaillent très dur pour obtenir cette qualité. Sélectionner, puis préparer, bichonner pendant des mois des animaux d’une conformation exceptionnelle. On ne parle plus de travail mais de passion et de savoir faire.
Une année exceptionnelle : « En 50 ans de concours, je n’ai jamais vu ça » s’exprime le président Monsieur Pierre Dosson. Les 220 bêtes présentées (188 Charolaises et 32 Limousines) se sont toutes vendues en une heure. Les acheteurs ne sont pas passés deux fois dans les barres et les éleveurs se sont vite retrouvés dépourvus de marchandise.
Il faut dire que depuis deux ans, un travail important a été fait en amont explique Monsieur Dosson. Nous avons mieux ciblés nos clients avec l’approche de nouvelles entreprises mais également nous nous sommes déplacés sur les différents marchés aux bestiaux hebdomadaires de la région afin de prendre contact avec de potentiels opérateurs. Tout ce travail porte ses fruits aujourd’hui.
Si trois des cinq championnes ont été achetées par la boucherie Gouttenoire de Roanne, la grande distribution était en force notamment avec Carrefour Market qui s’est distingué en achetant 20 % des animaux. Il ne faut pas oublier les autres : SVA, Bigard …. Mais aussi quelques artisans bouchers de la région qui font moins parler d’eux par leur volume d’achat mais qui sont fidèles et toujours aussi importants pour la pérennité du concours.
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