
Le 23 février dernier, Midatest organisait une porte ouverte avec présentation de la station de donneuses d’embryons et du laboratoire « OPU-FIV », à Denguin (Pyrénées-Atlantiques).
![]() Serge Lacaze (© DR) |
OPU et FIV pour plus d'embryons produits
Si la TE s’est largement répandu depuis 1985, aujourd’hui, le prélèvement d’ovocytes par ponction folliculaire échoguidée, appelée OPU (Ovum Pick Up) et la FIV ouvrent d’autres perspectives. "La fécondation des ovocytes prélevés sur des animaux vivants et la culture des embryons, sont désormais réalisées en laboratoire, « in vitro ». Cette technique garantit une production accrue d’embryons qui répond parfaitement aux attentes des gestionnaires des programmes de sélection et des éleveurs. Avec la génomique, il devient possible d’évaluer la valeur génétique d’un animal par une simple prise de sang. Cette évaluation beaucoup plus rapide et moins onéreuse que l’ancien système qui consistait à évaluer les animaux d’après leur descendance, induit l’intérêt d’augmenter le nombre de descendants par femelle."Multipler plus rapidement la descendance d'une femelle
Et le responsable de Midatest de poursuivre : "cette technique permet une sélection plus facile et plus précoce sur une base élargie d’animaux, tout en réduisant le nombre d’animaux retenus. Pour les mâles, l’utilisation de la semence peut se faire dès le début des prélèvements, c'est-à-dire vers 13-15 mois, contre 6-7 ans auparavant après les épreuves de testage. Pour les femelles, cette technique apporte une plus grande précision pour les mères à taureaux mais aussi une plus grande sécurité. Cela permet de démultiplier plus rapidement la descendance d’une femelle, à partir d’embryons ayant davantage de chances d’avoir des gènes favorables".![]() Eleveurs Prim’Holstein de la zone Codelia en présence du responsable de la station Michel Mouneyre et du technicien TE François Mansot (© DR) |
Les animaux d’un suivi continu sur le plan alimentaire et sanitaire. Les génisses sont nourries de foin distribué à volonté et de 3 kg d’aliment complet leur garantissant une excellente fin de croissance. Leurs chaleurs sont détectées avec l’aide de plusieurs caméras.
"Ce fonctionnement permet d’augmenter considérablement le nombre d’embryons collectés. Pour que le système soit le plus collectif possible, les conditions des contrats «receveurs» et «donneurs» encouragent les éleveurs à participer au programme embryons Créavenir" conclu le communiqué.
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