 « Les résultats préliminaires de l’étude menée au Canada et présentée lors des dernières JRP mettent en évidence au niveau des tests hématologiques des différences significatives entre races. ». (© Terre-net Média) |
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Le but général de ce projet est de développer des méthodes visant à identifier des races, lignées et familles de verrats montrant une meilleure résistance globale aux maladies au moyen de tests hématologiques et immunologiques », expliquait Stefanie Wyss du Centre canadien pour l'amélioration des porcs d’Ottawa (Ontario).
Pour ce faire, l’étude a porté sur des échantillons de sang prélevés sur 893 porcs de race Duroc, Landrace et Yorkshire (incluant parents et descendants), « échantillonnés dans dix troupeaux et trois centres d’insémination artificielle à travers le Canada ».
Différences entre races
Les tests hématologiques et immunologiques ont été réalisés fournissant ainsi les nombres et caractéristiques des globules blancs et rouges, ainsi que des plaquettes.
Les lymphocytes du sang ont été isolés et exposés à cinq mitogènes différents « connus pour provoquer une réponse proliférative influencée par des gènes liés à l’immunité » sur une période de 96 heures afin de déterminer la prolifération lymphocytaire induite.
Les résultats mettent en évidence au niveau des tests hématologiques des « différences significatives entre races ». En outre, la plupart de ces paramètres se révèlent être des caractères héritables : « il existe donc une variabilité génétique importante à l’intérieur de chaque race, et donc un potentiel pour la sélection », résumait Stefanie Wyss.
Héritabilité suggérée
De même, les tests immunologiques ont montré d’une part, des différences significatives entre les races, « mais uniquement pour les variables Tabi 4 et Tabi 5 » ; d’autre part, « une variabilité génétique importante pour certaines réponses individuelles (mitogènes A, C et E), pour tous les indices TABI, sauf TABI5, et pour l’indice RP ».
« Ces résultats préliminaires obtenus sur l’héritabilité de paramètre hématologique et immunologique suggère que la plupart de ces traits disposent donc d’une héritabilité modérée à forte », concluait la scientifique canadienne.
Pour aller plus loin : www.itp.asso.fr.
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