 Les baches noires sont à nouveau de sortie! L'Apli s'appuie sur le système canadien pour défendre ses idées. Réunion de présentation le 20 janvier prochain à Vire. (Cf. encadré en bas de l'article.) (© Apli)
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Comment garantir, comment
« reconquérir » un prix du lait pour dégager un revenu ? Même si les revendications sont nombreuses de la part des syndicalistes, la question n'a toujours pas trouvé de réponse concrète. Les enjeux de la future loi de modernisation agricole et de
« l’appel des Vingt-deux » parraissent bien éloignés des préoccupations du terrain.
« Si rien ne se passe d’ici là, de nouvelles actions sont à prévoir »
L’Apli se donne encore un mois pour « persuader tous les acteurs de la filière qu'une autre solution sur le prix du lait est possible ». « Si rien ne se passe d’ici là, après une année 2009 ultra pacifiste, des débordements en 2010 sont à craindre. Pour l'instant, nous ne voulons rien dire » ajoute André Lefranc, reponsable Manche (50) de l'Apli.
L’Apli travaille depuis quelques mois sur la création d’un nouvel office du lait. « Ce serait une nouvelle interprofession qui réunirait autour d’une même table tous les membres de la filière : des producteurs aux consommateurs et voire même les pouvoirs publics régionaux ». L’objectif affiché : fixer pour les producteurs des prix rémunérateurs.
« Nous disposons d’autres moyens de pression »
Mais de quels moyens de pression supplémentaires l’Apli disposerait-elle pour durcir le ton et faire entendre les préoccupations des éleveurs dans les négociations auprès des industriels ? Confiant, André Lefranc répond : « nous pourrions par exemple, vendre directement aux distributeurs… mais nous n’en dirons pas plus pour le moment (encore une fois !, ndlr). Nous disposons d’autres moyens de pression ». Info ou intox ?
D’après l’Apli, l’idée d’un nouvel office du lait semble séduire. Pour preuve, « cela fait un mois que nous avons lancé cette idée sur le terrain, et nous avons déjà 15 % de promesses d’adhésions des éleveurs laitiers au niveau national. Dans la Manche, nous en sommes déjà à près de 30 %. Dans certains départements, les promesses d’adhésions émanent de près de 80 % des éleveurs », explique t-il. Promesses qui justifient selon André Lefranc la création juridique de l’Office du lait.
Les canadiens débarquent en France du 17 au 22 janvier prochain
Pour l'Apli la solution pour obtenir un prix rémunérateur, « C'est le système de régulation canadien ». Il repose sur le principe de la gestion de l'offre. Pour contrôler le marché intérieur du lait, le gouvernement s’appuie sur trois critères :
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le contrôle des importations ;
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le prix payé aux producteurs ;
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la planification de la production.
« Le Canada est le seul pays où les producteurs se trouvent bien », assure André Lefranc, responsable Manche à l’Apli.
Du 17 au 22 janvier plusieurs présidents de groupements laitiers canadiens, invités par l’Apli, seront en France pour présenter et expliquer le fonctionnement l’organisation de leur production.
Retrouvez, en cliquant sur Planning, les dates et lieux de ces réunions.
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 Une véritable « Guerre du lait ! »(© Apli) |
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