 « C’est plutôt une bonne chose pour les producteurs », Marie-Thérèse Bonneau, membre du bureau de la Fnpl. (© Terre-net Média) |
Le 4 novembre dernier Bruno Le Maire, ministre de l'agriculture, avait annoncé que les producteurs « dont le quota individuel est inférieur à 140 000 litres, seraient exonérés de la taxe fiscale pour dépassement de quota individuel dans la limite de 10 000 litres, et selon les mêmes modalités que la campagne passée ». Ce 7 janvier, il décide d'augmenter ce plafond de 20.000 litres pour le porter à 160.000 litres (règle de la transparence appliquée aux Gaec).
« C’est plutôt une bonne chose pour les producteurs. Ca va avantager les petites références laitières, explique Marie-Thérèse Bonneau, membre du bureau de la Fnpl, cette mesure est cohérente avec l’évolution de l’atelier lait français. Et il était important de rééquilibrer ce ratio qui n’avait pas évolué depuis trois quatre ans. »
Retrouver un peu de revenu
A trois mois de la fin de la campagne laitière, l'augmentation de plus de 14 % du plafond intervient effectivement au bon moment pour les producteurs de lait français. En effet, pourquoi pénaliser les éleveurs alors que la France ne réalise pas son quota? De plus, le prix du lait remonte sur ce premier trimestre.
Toutes les conditions sont donc réunies pour que les producteurs profitent de la fin de la présente campagne pour restaurer leur trésorerie mise à mal ces derniers mois et retrouver un peu de revenu sur leur exploitation.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026