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 Les maïs ont évolué rapidement à l'approche de la récolte. (© Terre-net Média)
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Bertrand Carpentier, ingénieur maïs fourrage chez Arvalis-Institut du végétal, décrit la récolte 2009 comme précoce, plutôt abondante avec des teneurs en matière sèche supérieures à la normale. «
De bons rendements donc - 10 à 20 tonnes de matière sèche à l’hectare - soutenus par des semis de plus en plus précoces associés à un climat estival souvent chaud et parfois très sec en fin de cycle. »
La sole de maïs fourrage s’étend, en 2009, sur 1,4 million d’hectares, dont 800 000 ha situés en Basse-Normandie, Bretagne et Pays de la Loire. 95 % des surfaces étaient semées au 5 mai. Le taux de matière sèche dépasse de 3-4 points la normale. Les maïs ont évolué rapidement entre la troisième décade d’août et début septembre. « Les vents desséchants ou le manque d’eau ont fait gagner 5 à 6 points dans certaines régions. »
Très riches en amidon
Pour mille échantillons analysés et par rapport à la normale 2002-2007, les taux de matière sèche de la récolte 2009 se révèlent très élevés, à 36 % de moyenne, avec des valeurs comprises entre 30 et 45, voire 50 %, de MS. La teneur en amidon dépasse de cinq points la normale, grâce à un nombre de grains mis en place élevé et une récolte tardive. La teneur en sucre soluble, élément nécessaire à la fermentation en silo, approche la normale. La matière azotée totale reste peu élevée du fait d’un phénomène de dilution. « La ration devra recevoir un complément azoté. » Le niveau d’Ufl revient à la normale, avec 0,015 Ufl/kg MS de plus qu’en 2008. Les très bonnes valeurs d’encombrement permettront des niveaux physiques d’ingestion importants. « L’éleveur devra prendre en compte la richesse en amidon du maïs qui nécessitera d’apporter, en complément, des fibres, sous la forme d’ensilage d’herbe par exemple. »
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