 Catherine Calvar note aussi des différences de Tmp entre mâles et femelles. "Ces résultats laissent à penser que les mâles doivent être rationnés en finition pour préserver la qualité de la carcasse", (© Béatrice Colleu - Web-agri) |
Catherine Calvar a testé quatre plans d’alimentations en engraissement dans les stations porcines de Crécom et Guernevez afin d’identifier celui qui correspond le mieux au contexte de production actuel. A savoir, maîtrise du coût alimentaire en favorisant les rendements de carcasse et le Tmp.
Rationner, oui, mais modérément
Dans ces essais, « les meilleurs résultats de croissance sont obtenus en alimentation à volonté » commente Catherine Calvar, « mais cela s’accompagne d’une dégradation de la qualité des carcasses ». Les porcs consomment en moyenne 2,4 kg par jour sur la période d’engraissement pour un Gmq proche de 950g/j.
En rations plafonnées, « les différences de consommation et de croissance se traduisent par des indices de consommation globalement favorables aux régimes plafonnés », souligne Catherine Calvar. Pour les plans plafonnés à 2,5kg dans ces essais, la consommation moyenne journalière est de 2,1-2,2 kg. « Les rendements de carcasse et le Tmp sont supérieurs avec les plans plafonnés », observe la spécialiste, « les épaisseurs de gras moins élevées ».
La marge par porc effectuée pour chaque régime avec un prix d’aliment à 250€/t donne l’avantage au régime plafonné. Attention cependant avertit la spécialiste au temps d’engraissement supplémentaire : « Si l’éleveur n’a pas la place, le rationnement peut impliquer une diminution du vide sanitaire, ou le recours au façonnage ». Et d’en conclure : « Alors rationner, oui, mais modérément, et bien calculer sa marge en fonction de la rotation permise par ses bâtiments ».
 Selon la GTE 2006, 10 jours de plus à la vente représentent une perte de marge de 1,60€/100kg de carcasse (© Chambres d'agriculture de Bretagne) |
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