« Ce qui serait nouveau (et moderne…), ce n'est pas d'inventer un nouvel artifice "franco-français", unique en Europe, comme si le reste du monde n'existait pas ; ce qui serait nouveau, ce serait de ne produire que le lait dont le marché a besoin dans des conditions de compétitivité propres à assurer un avenir durable à l'ensemble de la filière. Or c'est possible, donc il faut le faire. »
C'est ce que conclut Olivier Picot, président de la Fnil (Fédération nationale de l'industrie laitière), dans un texte publié aujourd'hui par le journal Les Echos.
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Problème de compétitivité des exploitations
Selon Olivier Picot, président de la Fnil, la réalité du problème vient de la compétitivité des exploitations : « En ne tirant pas les conséquences des réformes successives de la Pac depuis 1992, l'amont laitier français a perdu en compétitivité, ce qui a profité grandement à nos concurrents d'abord européens ».
(© Photo Terre-net Média)
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