 Les éleveurs attendent une répercution de la hausse des marchés mondiaux des produits laitiers sur le prix du lait (© Terre-net Média) |
Lundi 30 novembre 2009, les représentants de l’Apli, de l’Opl-CR et de la CP (1) ont adressé une lettre ouverte à Bruno Le Maire, ministre de l’agriculture. Ils lui demandent « d’organiser immédiatement une table ronde rassemblant les organisations mobilisées sur ce dossier pour :
- Une hausse immédiate du prix du lait ; l’application de la flexibilité négative est à ce jour non justifiée ;
- La certitude d’une régulation publique européenne des volumes de production avant toute éventualité de contractualisation ;
- Le maintien de 0% d’allocations provisoires pour la fin de campagne. »
Dans l’attente d’une réponse urgente, les représentants « invitent tous les producteurs de lait à amplifier le mouvement de protestation en rejoignant les actions de blocage des laboratoires interprofessionnels d’analyse dès le 1er décembre 2009 ».
Mardi, 1er décembre, France Inter annonçait que les éleveurs étaient passés à l’action. Toute la journée, les producteurs ont maintienu la pression sur les laboratoires.
A lire aussi : Lait - L'interprofession demande le déblocage des laboratoires d'analyse
et Droit de réponse - Le « tagage » de la maison de Régis Chevalier, « un acte de vandalisme inadmissible » (Apli)
La ferme de Régis Chevallier, ancien responsable de la Fnpl taguée.
« La Fnpl condamne sans réserve ces actes de vandalisme qui sont une attaque aux biens et aux personnes. Ils affectent non seulement les syndicalistes et leur famille, mais aussi l’ensemble du monde agricole ».
Cette réaction fait suite au « taguage » de la maison de Régis Chevallier, ancien responsable de la Fnpl et éleveur laitier dans l’Orne dans la nuit de vendredi 27 novembre à samedi 28 novembre.
Jeudi 26 novembre, dans l'après midi, Henri Brichart, président de la Fnpl, a lui aussi été victime d'une action sur son exploitation qui a été menée, sans ambiguité, par l'Apli. Henri Brichart dirigeait alors à Paris le conseil national du lait.
|
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026