Hausse de 19 euros/1000 litres accordée par Entremont-Alliance selon la Frseao

Rien de tel qu'un prix rémunérateur pour redresser des situations financières (© Terre-net Média)

Dans un communiqué paru ce jeudi 19 novembre, la Frseao se satisfait qu’Entremont « rémunérerait le lait des producteurs à 262 €/1 000 litres pour les livraisons du 4ème trimestre 2009 ».

« Par rapport au prix du lait de 243 €/1 000 litres qui a fait s’exprimer directement la colère des producteurs, cela constitue une progression de 19 euros/1.000 litres. C’est près de 10 millions d’euros que vont récupérer les producteurs de lait bretons d’ici à la fin de l’année »

« En conséquence, la Frseao et les Jao demandent aux producteurs de permettre temporairement le retour des produits de marque Entremont Alliance dans les linéaires des Gms de la région ».

A l’avenir, les réalités du marché « obligent l’ensemble de la filière laitière à construire de nouvelles règles » et « à sortir de la logique du prix moyen qui s’applique indifféremment à tout le lait collecté », fait remarquer la fédération nationale des coopératives laitières (Fncl) dans un autre communiqué paru aussi le 19 novembre 2009.

« Les coopératives, qui sont engagées à recevoir la totalité du lait livré par leurs adhérents » proposent une nouvelle façon de fixer le prix du lait. Et retiennent la solution suivante : « le principe volumes/prix différenciés ».

La Fncl demande que « ce principe soit mis en oeuvre au niveau de la filière dès 2010 »

«Au vu de ces signaux favorables, on peut raisonnablement penser qu’en 2010 le prix du lait en France sera au moins égal au prix constaté en moyenne en 2009», déclare pour sa part la fédération nationale de l'industrie laitère qui ajoute que «cette tendance devrait s’observer dès le premier trimestre 2010 par rapport à la fin de l’année 2009».

Toujours selaon la Fnil, «la filière laitière française ne pourra connaître une reprise durable que si les prix du lait en France redeviennent cohérents avec ceux pratiqués sur le marché européen. A défaut, la compétitivité de la filière laitière française ne serait pas restaurée. Les conséquences seraient alors dévastatrices en termes de développement économique pour les territoires, d’emplois industriels et de débouchés pour les producteurs de lait français».