 La fnpl monte au créneau à deux semaine de la grande manifestation du 5 octobre (© Terre-net Média) |
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L'accompagnement des secteurs en crise n'est pas l'apanage du milieu agricole", a fait valoir Mme Bonneau, rappelant le soutien de l'Etat au secteur de l'automobile depuis un an. L'Etat
"doit soutenir l'agriculture, dont les emplois, contrairement à d'autres, ne sont pas délocalisables", a-t-elle dit, soulignant que plusieurs productions agricoles étaient actuellement en crise.
Plaidant pour une maîtrise européenne de la production de lait, la secrétaire générale adjointe au bureau de la FNPL a rappelé que la France ne produit pas autant qu'elle le pourrait. Elle "est en sous-réalisation de 5 à 7% par rapport aux quotas. Nous attendons de nos collègues européens la même chose. Or, des pays comme les Pays-Bas ou l'Allemagne sont, eux, entre 5 et 7% au-dessus", a-t-elle affirmé.
En raison d'une chute des prix qui ne couvrent plus leurs coûts de production, des producteurs français et européens ont observé une grève du lait pendant deux semaines avant de suspendre vendredi leur mouvement jusqu'au 5 octobre, date d'une réunion extraordinaire à Bruxelles des ministres européens de l'Agriculture consacrée à la crise du secteur. Ce Conseil européen sera "non décisionnel", a souligné Mme Bonneau.
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