 Revoir la vision commune du parasitisme (© Terre-net Média) |
«
La gestion du parasitisme par des méthodes alternatives n’est pas la substitution des molécules de synthèse par des molécules naturelles », expliquait Gilles Grosmond (Sarl Hippolab) en ouverture de la conférence sur la gestion du parasitisme proposée à Tech & Bio en septembre dernier. Selon lui, il s’agit d’abord de «
comprendre les mécanismes de l’immunité antiparasitaire et leur relation avec les pratiques d’élevage ».
Hiérarchiser les moyens
Par conséquent, il est aisé de comprendre qu’il n’existe pas «
une recette », mais bel et bien «
un ensemble de moyens qu’il faut apprendre à hiérarchiser » : optimisation du fonctionnement du système immunitaire, gestion des pâturages, travail constant sur la sélection des souches à forte résilience (NDLR : ensemble de moyens mis en place par les individus pour se défendre), connaissance précise et permanente des risques parasitaires sur l’élevage et enfin recours à la correction des débordements exceptionnels par le biais de solutions curatives de synthèse et parfois naturelles.
Mieux comprendre pour mieux agir
La conférence proposée visait ainsi à présenter les travaux actuellement menés en termes de gestion du parasitisme par des méthodes alternatives dont la finalité n’est pas uniquement la substitution des molécules de synthèse par des molécules naturelles (lire ici), mais bien la compréhension globale de mécanismes d’ensemble beaucoup plus complexes. Cette compréhension peut d’ailleurs être facilitée par l’utilisation de nouveaux outils de modélisation, comme l’outil Parasit’lnfo (lire ici) : « il s’agit d’un système expert d’aide à la gestion du risque des strongyloses digestives en élevage bovin », expliquait Alain Chauvin (École nationale vétérinaire).
Enfin, pour prendre un peu de hauteur sur le sujet, Paul Polis, vétérinaire homéopathe, est revenu sur l’importance des parasites pour l’équilibre de la santé animale (lire ici).
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