Le syndicat « appelle le gouvernement à de réelles mesures de sauvetage des exploitations laitières» , indique-t-il dans un communiqué. « Il ne s'agit pas de bricoler des prêts à 3% ou des prises en charge d'intérêts qui profitent essentiellement aux banques mais d'accorder en urgence une aide directe de 500 euros par vache laitière pour 2009» , poursuit le Modef.
Par ailleurs, « il est vital pour assurer la pérennité des élevages laitiers de garantir un prix rémunérateur et une maîtrise de la production» , estime le syndicat, qui demande au ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire de « prendre les dispositions nécessaires afin d'obliger les transformateurs à assurer un prix de 400 euros la tonne aux producteurs» .
« Le ministre se doit d'exiger de la grande distribution une baisse des marges afin que les consommateurs bénéficient de prix raisonnables du lait et des produits laitiers» , conclut le Modef dans son communiqué. Une « grève du lait» a été lancée par certaines producteurs le 10 septembre pour protester contre la chute des prix et la dérégulation du marché souhaitée par la Commission européenne.
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
270 000 vaches dans le désert algérien, est-ce vraiment possible ? Un agronome décrypte
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
« J’ai gagné presque un mois d’IVV grâce aux colliers de détection de chaleur »
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
T. Bussy (FNSafer) : « Beaucoup de monde pense que la Safer, c’est opaque »
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?